- péribole
-
• 1752; « parapet » 1690; lat. peribolus; gr. peribolos♦ Archéol. Espace clos généralement orné d'arbres, de monuments votifs, autour des temples grecs.⇒PÉRIBOLE, subst. masc.ARCHIT., ANTIQ. Espace planté d'arbres, orné de statues et d'autels ménagé entre le temple et le mur d'enceinte. Lorsque les temples byzantins devinrent circulaires ou en polygone, puis enfin carrés, le péribole les enveloppa (...) facilement (LENOIR, Archit. monast., 1852, p. 237). Ce dernier monument était enveloppé de tant de mystères qu'on n'en peut donner aujourd'hui une description détaillée. Nous savons seulement qu'il était compris dans le péribole et qu'il avait la forme d'un triangle dont la base était un temple de la déesse Cottyto (
, Aphrodite, 1896, p. 74).
Prononc. et Orth. :[]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1690 peribole « parapet » (FUR., s.v. pavier); 2. 1752 (Trév. : Péribole. Espace de terre planté d'arbres et de vignes, qu'on laissoit autour des temples). Empr. au b. lat. peribolus, -i « galerie extérieure » att. en lat. médiév. au sens de « enclos » ca 960 (ds LATHAM : peribula au plur.) et « enceinte claustrale » dès 832-50 ds NIERM., du gr.
« enceinte » d'où « circuit d'une maison, d'un temple », dér. de
« jeter autour », comp. de
« autour » et de
« jeter ». Bbg. ARVEILLER (R.). Doc. lexicogr. tirés des dict. In : [Mél. Wartburg (W. von)]. Tübingen, 1968, t. 2, p. 267.
péribole [peʀibɔl] n. m.ÉTYM. 1752; t. de mar., « parapet », 1690; du bas lat. peribolus « galerie extérieure »; grec peribolos « clôture; enclos ».❖♦ Archéol. Espace clos ordinairement planté d'arbres, autour des temples grecs. || Le péribole était parfois orné de statues, d'autels, de monuments. — Par ext. Espace laissé entre un monument et la clôture qui l'entoure.
Encyclopédie Universelle. 2012.